Incarnation et gnose moderne
Le P. Brice de Malherbe, théologien, Faculté Notre-Dame, cite St Irénée de Lyon pour qui l’homme est bien un être de corps et d’esprit, idée s'opposant à la gnose moderne développée par les transhumanistes qui se fonde sur un rejet de cette double condition.
Puis, considérant que l’humanité se définit par la relation de l’homme à la nature, à Dieu et à lui-même, il s'interroge sur ce qu’il en advient pour les transhumanistes qui estiment que la machine est un modèle pour l’homme, et qui voient en la technologie un moyen de sauver l’homme.
Finalement, résister consisterai à redonner sa place à l’amour de l’homme, amour qui doit être le moteur de toute amélioration. Ainsi le spirituel retrouve sa place auprès du corporel et l’évolution naturelle poursuit son cours.